Oui, c'est désagréable et inconfortable parfois. Pourtant, n'est-ce pas là où nous apprenons le plus ? Est-ce que la pire expérience de notre vie ne serait pas parfois la meilleure pour nous libérer de ce que l'on n'est pas ?
Je suis convaincue que nous avons tous un trésor en nous et que chaque expérience que nous vivons regorge d'opportunités pour que nous y accédions. Ce que l'on caractérise de bon ou mauvais, de bien ou mal, ne sont en fait que des étiquettes que l'on peut manier à notre guise. Nous pouvons décider d'appréhender une situation de la manière que l'on veut.
A mon sens, la vie est comme un jeu dans lequel on accède à des niveaux pour atteindre une meilleure version de nous-même, pour revenir à la profondeur de notre être. Et cela passe par la découverte des couches d'oignon qui nous constitue. Ces couches d'oignon, ce sont nos croyances, nos blocages et nos peurs qui régissent nos comportements et réactions.
Envie de les déconstruire ? Nous pourrons travailler ensemble sur de prochains supports, stay tuned !
Ce chemin est aussi simple que difficile. Ces couches d'oignons constituent notre ego qui lutte pour survivre. Soit il a peur de revivre une blessure de notre passé (peur réactionnelle), soit il a peur de l'inconnu (peur anticipatrice). Eh oui, "on sait ce qu'on perd, mais on ne sait pas ce que l'on gagne" comme on dit.
L’ego adore maîtriser son environnement. Il se nourrit de certitudes, de repères familiers et d’histoires bien rodées sur ce que nous sommes censés être. Mais lorsque nous nous aventurons hors de ces sentiers battus, il panique. Il se met à crier, à s’agiter, à nous souffler mille raisons de faire demi-tour.
Et c’est là que la question se pose : est-ce que cette voix qui murmure nos peurs est une vérité absolue, ou simplement un mécanisme de protection dépassé ?
Car en réalité, la peur n’est qu’un indicateur. Elle n’est ni un mur, ni une sentence. Juste une invitation à regarder à l’intérieur. À observer ce qui tremble en nous. À comprendre ce que nous avons encore à guérir.
Si nous l’écoutons trop, elle nous enferme. Mais si nous la regardons avec curiosité, elle devient une boussole.
Alors, que choisirons-nous la prochaine fois qu’elle frappera à notre porte ?
EXERCICE PRATIQUE - VISUALISATION
Je propose ici un exercice pour vous aiguiller sur ce qui fonctionne avec moi au moment où je ressens de l'agitation émotionnelle (colère, peur).
Restez ouvert et osez essayer malgré les réticences du mental :)
1] Je me pose dans un endroit calme. Je prends 2 ou 3 grandes inspirations pour calmer le mental.
(musique douce / méditative en bonus)
2] Je visualise un escalier qui descend dans mes entrailles et qui accède à porte lumineuse. Derrière cette porte, que j'ouvre, siège mes émotions. Moi, je suis comme spectatrice, j'incarne la douceur et la prise de recul.
3] Quelles sont toutes les émotions présentes ? A quoi ressemblent-elles ? Quelle taille et quelle couleur ? Que font-elles ?
exemples : une fois, j'ai vu une boule de feu en colère, une autre fois c'était une enfant surexcitée qui saute partout...
4] Je vais leur parler "Bonjour X, pourquoi es-tu si en colère? Qu'est-ce qui te dérange tant ? De quoi as-tu peur ? De quoi as-tu réellement besoin maintenant ?"
5] Je laisse l'émotion s'exprimer. Puis, je lui réponds. "Merci pour ces messages, je comprends totalement ce que tu ressens." Je lui explique que c'est ok et que maintenant elle peut se calmer car je suis là. Souvent, je visualise un câlin ou de l'affection que je lui envoie.
Je ressens ensuite l'apaisement, je peux repartir.
Cet exercice permet d'aller écouter le message de nos émotions et de nos besoins. Nous nous autorisons à nous prendre par la main, à nous rassurer et à revenir au calme intérieur.
De même, on apprend à nous désidentifier de ces parties de nous. Nous ne sommes pas nos émotions ou nos pensées.
Partagez-moi votre expérience et ce qu'il s'est passé pour vous dans le formulaire ci-dessous !
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